Opposition municipale 06/09/2024
La nécessité de renforcer la protection des chemins ruraux sur Annot (Août 2021 Pour Annot)
https://drive.google.com/file/d/110KUdHCl-smUaN9jLDtGRB4cVa9R5j52/view?usp=drive_link
Lien vers un reportage de TF1 sur le sujet qui pose bien la problématique et ses éventuelles solutions.
Après notre demande en conseil municipal (2021) concernant le suivi de l’état des lieux des voies communales où il y a malheureusement tout à faire sur Annot, nous demandons ce jour également
le recensement des chemins ruraux au travers d’un vote en Conseil Municipal pour éviter la prescription trentenaire (proposition refusée):
En effet en dépit du régime juridique en vigueur qui, par l’encadrement de leur aliénation ou le pouvoir de police de conservation du maire, devrait garantir la pérennité des chemins ruraux, on constate la tendance à la disparition ou la privatisation de plusieurs chemins.
Plusieurs facteurs expliqueraient ces disparitions : le défaut d’entretien qui finit par rendre le chemin impraticable, l’ensemencement, la mise en pâture ou la clôture à d’autres fins… La plupart du temps, les communes ne s’aperçoivent de la perte survenue dans leur patrimoine qu’au moment où elles tentent de valoriser celui-ci. C’est alors que leur tentative de réouverture d’un chemin rural se heurte à la prescription acquisitive. En effet, si les personnes entendues font état de relativement peu d’affaires de prescription acquisitive portées devant les tribunaux de grande instance qui seraient remontées jusqu’à elles, en revanche, la Fédération française de randonnée pédestre comme l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture ont témoigné de la réalité de ce phénomène des demandes de réouverture de chemins ruraux. Les chemins ruraux sont avant tout des voies de circulation. Si leur vocation agricole première est indéniable, ces voies permettant l’accès des cultivateurs à leurs parcelles, des forestiers à leurs bois, des apiculteurs à leurs ruches, les chemins ruraux assurent également l’accès à des hameaux ou la connexion entre communes voisines.
Les chemins ruraux apparaissent ensuite comme des outils indispensables de lutte contre l’érosion des sols en facilitant l’infiltration de l’eau ou en freinant les écoulements de boues du fait de leur dénivelé ou de la présence de haies les bordant. Ils protègent également les routes contre la formation de congères. Ils sont enfin de véritables viviers pour la biodiversité. À tous ces titres, les chemins ruraux s’avèrent des supports privilégiés pour le maintien de la Trame verte et bleue.
Les chemins ruraux constituent, par ailleurs, une réserve foncière à la disposition des communes.
Aux usagers traditionnels que sont les chasseurs, s’ajoutent de nouveaux acteurs, tels les randonneurs équestres ou pédestres ou encore les vététistes.
À l’heure où les communes cherchent à développer de nouvelles activités de plein air et le tourisme vert afin de diversifier leur activité économique pour redynamiser notamment les zones rurales, on observe un regain d’intérêt pour ces chemins ruraux.
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